• Cimaja, Sundanese style

    Cimaja, Sundanese style

     

     

     

     

    Nico et Janet se seront maries en France avant la fin de mon voyage 

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il est temps pour moi de quitter Jakarta pour des cieux plus oceaniques. Apres une longue hesitation, j opte pour Cimaja, le spot le plus proche de Jakarta, car je suis presse de surfer et n ai pas envie de passer 24h dans les transports ; tous les trajets sont en effet extremement longs sur Java.

     

    Nico et Janet me deposent donc sous une ecrasante chaleur a la gare routiere de Jakarta, ou je me trimballe ma housse de 30kg, equipee de roulettes salvatrices.

    Premier bus pour Bogor, a 1h30 de la. Les transports en commun sont toujours aussi folkloriques, essuyant un incessant defile de vendeurs en tous genres, musiciens ou autres mendiants qui profitent des nombreux bouchons pour prendre le bus en marche. Ils n hesitent pas a vous reveiller pour vous demander une petite piece.

     

     

    Cimaja

     

     

    On croise de magnifiques paysages, a la vegetation vraiment luxuriante. 

     

     

     

     

     

     

     

     

    A Bogor, pas le temps de pisser que je monte dans le bus suivant, qui devrait en theorie ne durer que 3h.En pratique, il faut prendre en compte le fait que le reseau routier de Java se resume souvent a un immense bouchon. J arrive a Pelabuhan Ratu, la ville la plus proche de Cimaja 7h plus tard... Il fait nuit, et evidemment il n y a ni bus, ni taxi pour m emmener a destination 12km plus loin, avec mes 30kg de planches.

    Mais l Indonesie etant selon Thomas et moi, "le pays des solutions", des scooters assurent le transit a toute heure. Aucun probleme non plus pour les planches ; celles ci sont mises en travers du scoot pilote, perpendiculairement au sens de la marche, et je monte sur le scoot suivant. C est hyper dangereux et la cata est evitee de justesse a plusieurs reprises, lorsqu on croise d autres vehicules qui arrivent en face, sans que ces derniers ne puissent voir mes planches qui depassent sur les cotes. Ici on n a peur de rien ; il suffit juste d y croire! Et ca passe...

     

    Mon hotel a 5 euros la nuit (petit dej inclus) est super bruyant car juste a cote d une route tres passante ; merci les boules quies ! Cimaja, c est un peu la zone pour ca ; sale et plutot grouillant.

    Le premier jour, il y a peu de vagues (70cm) ; juste de quoi gouter au bonheur d une baignade par 30degres sur la plage comme dans l eau a 6h du matin, ainsi qu au doux contact entre les oursins et la plante des pieds...

    Je zone sur la plage voisine de sunset beach, et entre sieste et baignade, sympathise avec des gamins du coin. Ils finissent par m emmener dans leur village, perche dans les collines loin des sentiers battus, afin de me presenter a leur famille. On se balade donc de maison en maison, discute et sourit beaucoup, en buvant un cafe a chaque nouvelle etape.

     

     

     

    Cimaja

     

    Quel bonheur de retrouver l indiscible hospitalite et le sourire des sundanais (les habitants de l ouest de Java). Personne ne parlant anglais, je remets mon indonesien a niveau en quelques heures.

    Plus je discute avec des voyageurs, plus il semble que ces sundanais soient un des peuples les plus accueillants de la Terre. Java ouest serait aussi l un des endroits les plus safes au monde.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cimaja

     

     

     

    La nuit venue, on se promene a travers la foret jusqu a... La salle de repete du coin! On improvise un petit boeuf au milieu de la jungle, pieds nus au milieu des fils electriques sur une moquette trempee. La encore, faut y croire...

     

     

     

     

     

     

    Let there be waves!

    Cimaja

    wohohohohihihihihihihehehehehehehehe!!!!!

     

    Ah cette fois, ca rentre, et pas qu un peu ! Ca faisait longtemps que je n avais pas surfe si gros et puissant !

    Au lever du jour, on se partage un gros 2m parfait a 5 ou 6, avant que la foule ne debarque et ne rende le spot inexploitable et tres dangereux. Il est alors temps de dejeuner, pour revenir quand tout ce petit monde aura eu sa dose.

    Cimaja

     

     

    Je me retrouve donc tout seul a l eau en debut d apres midi. Trop seul meme... Je surfe les incroyables series intermediaires d 1m50 qui tubent avec rondeur et regularite, mais mange en retour des series surprises de plus en plus grosses, de plus de 2m50 parfois, gloups... Je finis par abandonner, rassasie de sensations fortes.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cimaja

     

     

     

    Petite promenade chez les pecheurs

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cimaja

     

     

     

     

     

    Et la foule redouble d intensite. Dans ces conditions, impossible d aller a l eau ; trop de risques de collision ou surtout de frustration !

     

     

     

     

     

    Cimaja

    Cimaja

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il y a un super niveau de surf. Dede Suryana, un des plus grands surfeurs indonesiens, assure le spectacle.

    Il est tres amusant de constater que les bule (etrangers, blancs) avec leur attitude de branleurs et leur materiel de pointe, surfent comme des pieds compares aux petits indonesiens qui n ont presque rien (sauf des vagues parfaites et du temps pour en profiter, il faut bien le reconnaitre)...

    Cimaja

     

    A la fin de la journee, il y a meme une altercation entre un bule et un local, suite a une collision. La foule et l ambiance me degoutent un peu et je choisis de fuir dans la nuit vers une valeur sure... Un petit havre de paix qu on avait deja explore il y a 3 ans avec Thomas. D autant plus que la houle va encore enormement grossir ; je n ai donc absolument plus rien a faire ici et n ai plus qu une idee en tete : etre a Batu Karas.

     

    Je monte donc dans un taxi a 3h du matin direction la gare ferroviaire de Bandung, a 6h d ici, pour prendre un train puis un bus puis un autre taxi (je vous avais dit que tout trajet etait long ici!)

     

    .Cimaja

    Le chauffeur n ayant pas dormi de la nuit, pour ma survie je dois le maintenir eveille en luttant moi meme contre le sommeil. On passe encore pas mal de temps dans les bouchons. J arrive a la gare de Bandung a 9h, et y apprends au il n y pas de train avant 16h... Je prends donc un autre taxi pour la gare routiere ou je monte dans un bus qui met encore 6h pour faire un trajet de 4h, jusqu a Pangandaran. Je termine en taxi les 30km de route completement defoncee restants et arrive a destination, apres 18h de trajet...

     

    Je suis a Batu Karas depuis 3 jours maintenant, et c est une toute autre histoire, que je vous conterai bientot !

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Nico Eden
    Dimanche 12 Mai 2013 à 11:32

    Youhou, Super content de lire tes news,

    Janet dit que tu n'as peur de rien, hahaha,

    Bon sinon cette histoire de taxi + Bus + train j'espere que ça t'as pas couté trop cher !!!

    Profites bien et si tu as le temps: visites l'ile des Komodo qui n'est pas tres loin de là où tu es ;)

    A+

     

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