Bienvenue dans l univers d Iweng.

L originale de la toile ci-dessous mesure 2*4m. Iweng part habiter en Finlande et je lui ai deja demande de passer en France pour decorer mon futur salon...

 

On s etait rencontres il y a 3 ans au "shelter", le squat du coin, pose sur la plage, ou les artistes de Bandung viennent se ressourcer et apprendre a surfer. Bandung est une ville immense, surnommee "le Paris indonesien", en raison de son intense activite artistique, en particulier dans le domaine de la mode.

On passe de bonnes soirees Arak-hamac ici quand peu de vagues sont prevues !

 

 

 

 

 

 

 

Et dans la journee, c est plutot nasi goreng (riz frit) et jus de banane dans le restau voisin, en regardant les vagues entre 2 sessions

 

 

 

 

 

 

 

Au premier plan, la cabane tsunami, qui scrute le va-et-vient des marees afin de donner l alerte en cas d anomalie... Evidemment, son installation il y a 5 ans a considerablement perturbe les courants locaux, et la vague y aurait beaucoup perdu.

Au second plan, "Gunung Selamat", le volcan du coin, qui crache sa fumee sans interruption.

 

 

 

Un matin, on part surfer un reef en bateau de peche. Ca ressemble beaucoup au reve ultime du surfeur ! 4 blancs, 3 locaux et c est parti pour 30 minutes de trajet.

Une fois sur place, le bateau jette l ancre a cote du recif et il n y a plus qu a se jeter a l eau... Facile a dire ! En fait, il est assez perturbant de partir a l assaut d une vague inconnue sans meme avoir pu l etudier un peu depuis la plage. Aucune idee du type de corail qui tapisse le fond, ni de la profondeur de l eau, ni meme de la taille ou de la puissance des vagues ; et comme il n y a personne, il n y a pas d echelle... Alors il ne reste plus qu a faire confiance au local qui a l habitude de l endroit et qui s y met en premier !

 

Et une fois dedans, c est beaucoup plus gros que ca n en avait l air depuis le bateau, et surtout incroyablement puissant ! Les vagues font 2 fois ma taille et deferlent en eau tres profonde. L avantage, c est qu il n y a pas a craindre le corail. En revanche, la vague est si massive qu il faut partir au dernier moment, quand elle est verticale et prete a balancer sa lourde levre... Et quand elle vous brasse, ca dure longtemps !

Apres ma premiere vague en 5'3, je retourne en vitesse au bateau prendre ma 6'6 qui est beaucoup plus confortable !

 

 

 

Finalement, c est une session enorme et tres marrante. Une belle aventure !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant qu on surfe ces vagues dont la lourdeur et la verticalite evoquent clairement Sunset beach a Hawaii, les pecheurs qui nous escortent ne perdent pas de temps et ramassent de quoi bien nous rassasier au retour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ma colocataire d un soir ; presque 20 cm d envergure, et championne du sprint. Elle peut faire le tour de ma chambre en quelques secondes et je n ai aucune idee de son eventuelle toxicite. N ayant pas de quoi installer de moustiquaire et ma chambre etant pleine de trous, je m endors dans mon duvet malgre la chaleur...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La routine au reef...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La routine a Batu Damar...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais mon petit corps est toujours aussi affaibli par tant de vagues parfaites et a vraiment besoin de quelques jours de repos. Je decide donc sur un coup de tete de partir quelques jours a Jokjakarta, une grande ville que je connais deja, situee a 6h de trajet d ici ; 2 en taxi, 4 autres en train. Il y aurait une ceremonie bouddhiste nocturne interessante au temple Borobudur et surement plein de nouvelles aventures !

 

La veille du depart, c est la pleine lune et pour une fois, le ciel est degage. C est l occasion revee de surfer le point, la vague principale de Batu Karas, trop souvent surpeuplee en plein jour. On se partage le spot parfait a 3 pendant 2 heures, essayant de ne pas trop interferer avec les pecheurs qui jettent leurs lignes juste au peak... La lumiere est excellente, l eau transparente et les vagues parfaites ; l occasion de prendre mon premier tube nocturne !

Je laisse mes planches a Batu Karas et pars pour Jokja.

 

Hehe, les indonesiens sont toujours aussi fous de photos d etrangers. Meme les policiers "anti-terroristes" me prennent pour cible dans le train