• Ola amigos!

    06/10/12. Encore une fois j’ai eu de la chance avec ce ferry : presque pas de houle et une traversée on ne peut plus tranquille.

    15h. Un léger crachin m’accueille ; on pourrait se croire en Normandie, à ceci près qu’il n’y a pas un poil de vent et qu’il fait plus que bon. Alors que la chasse aux vagues commence!

     
     

    Ola amigos!Voici Verdicio, à une demi heure de la sortie du ferry : cadre idéal, mais c’est tout petit et j’en veux plus!! Alors c’est reparti, le stormrider book et le feeling comme seuls guides.

     

    C’est sympa les Asturies : belles montagnes et côtes découpées, même si celles-ci sont parsemées d’ignobles complexes industriels réputés pour pourrir la qualité de l’eau de nombreux spots.

     

     

     

    Je trouve mon bonheur à playa de Perraronda près de Tapia, à la frontière Asturies-Galice : c’est encore Ola amigos!petit, mais parfait et le cadre est encore très beau.

    50cm très marrants dans lesquels je m’éclate bien, tout seul à la tombée de la nuit. Une bonne session de décrassage pour récupérer du voyage !

    J’ai encore la bougeotte et reprends la route pour A Coruna, au coeur de la Galice. J’ai entendu tellement de bien de la région que je ne peux pas la zapper. Mon pifomètre m’amène à playa de Caion où je passe la nuit.

     

     

     

    07/10/12. Je découvre l’endroit au lever du jour ; encore très sympa ! Pas mal de locaux d’A Coruna Ola amigos!débarquent rapidement, mais l’ambiance est super relax ; tout le monde sourit, dit bonjour et n’hésite pas à venir causer. Encore du petit surf dans un bel endroit ! L’eau est plus fraîche que dans les Asturies, même s’il fait trop chaud en 5/3. Par contre, à ceux qui soutiennent que la Galice est aussi fraîche que la bretagne, je n’en suis pas sûr, bien que les locaux affirment « il fait très froid l’hiver, avec de l’eau qui descend à 15 »... Ils relativisent vite quand je leur dis qu’elle tourne autour de 8 chez nous en Février !

    Après avoir bien profité du lieu et de ses vagues, je reprends le volant. J’hésite entre continuer à découvrir la Galice ou tracer vers le Portugal. Mais rien à faire : le pays du porto et du fado m’attire comme un aimant, mais pas pour ces deux specialites ! En plus, vues les conditions et mes envies de vagues qui envoient un peu, j’ai tout intérêt à descendre vers le sud.

    Ola amigos!

    Le fleuve Minho, belle frontiere naturelle entre l Espagne ( a gauche) et le Portugal (a droite).

    Afife

    Ola amigos!Et hop ! 3h30 plus tard, me voilà à Afife, un des spots les plus au nord du Portugal. Et je ne m’étais pas trompé : ça envoie ! On passe même d’un extrême à l’autre, car les 50cm mous galiciens n’ont rien en commun avec les presque 2m épais et creux qui m’attendent ici !

    Première session portugaise et premier shoot d’adrénaline ! Heureusement, c’est facile à surfer et on a le temps d’anticiper, mais c’est power. Un local me dit « dommage, c’est tout mou à cause de la marée haute ». Ben heureusement que je n’y suis pas allé à pleine basse tiens !

    Et bien sur, pas de vent et on n est que 3 a l eau...

    Au passage, je teste involontairement sur moi même la protection électrique de la voiture que mon père a mise au point. Moins agréable que les vagues, mais là aussi, l’effet est garanti !Ola amigos!

    A la nuit, je repars encore vers de nouveaux horizons. Je passe un paquet de « portagem electronica » (péages électroniques) en me demandant bien comment ça peut fonctionner. Réponse sur une aire de repos où on m’explique que ce système remplace simplement les gares à l’ancienne et que pour emprunter les sections d’autoroutes concernées, il faut obligatoirement s’inscrire au préalable... Oups ! Bah j’espère que ça ne va pas me coûter 100¬ d amende à chaque péage resquillé, sinon...

     

     

     

     

    Buarcos

     

    Ola amigos!Bref, j arrive quand même vers 23h30 à destination. J en ai beaucoup rêvé et la houle y rentre : mesdames et messieurs, voici l incroyable Buarcos, le Jeffrey s Bay portugais !

     

     

    08/10/12. Je me réveille tout excité à l’idée de resurfer cette superbe vague sans foule. Mais comme la photo ne le suggère pas, ça a tendance à fermer sec, pour cause de houle trop SW. En plus, comme d’habitude, personne à l’eau et c’est un vrai casse tête que d’essayer d’évaluer la taille qu’il peut y avoir. En tout cas, y’a quelques tubes vraiment épais qui passent...Ola amigos!

    Bon bah un peu décevant. Déception si inattendue d’ailleurs, que je mets quelques heures à perdre complètement espoir de surfer ma vague de rêve aujourd’hui. Puis je reprends la route. Ayant en fait perdu presque tout espoir de surfer tout court aujourd’hui, je fonce vers l’ultra-world-class-méga-surf-destroy-crazy-spot. Je pense que vous aurez compris de qui il s’agit. Là-bas au moins, s’il n’y a pas moyen de surfer, alors il y a moyen d’en prendre plein les yeux.

     

     

     

     

     

    Ola amigos!

    Sur la route, quelques bons beach breaks, comme ici à Sao Pedro de Moel, qui ferme helas encore pas mal.

     

     

     

     

     

     

    Nazaré

    Et j’ai maintenant l’immense honneur de vous (re)présenter la vénérable Nazaré. Le spot de toutes les folies, de tous les dangers, de tous les extrêmes, de tous les spectacles ! Celui où l’on se sent minuscule et où tout vous rappelle l’incommensurable puissance de l’océan.Ola amigos!

    Vu du parking, c’est accueillant. Ca donne envie d’enfiler la combi sans réfléchir ; erreur que j’aurais peut-être faite si je n’avais pas déjà l’expérience du spot. D’ailleurs un surfeur se met à l’eau, mais il ne passera jamais la barre (heureusement pour lui à mon avis !). Un espagnol me raconte sa session du jour : « ça paraît tout petit d’ici, mais ce matin je n’ai pris qu’une vague, et mangé toute une série sur la tête : des tubes 2 fois plus gros que mon camping-car ! ».

    Ola amigos!

    Des motivés ? Pour ma part ce sera plutôt dé-motivé... J’opte donc pour une session photos !

    Tout à gauche, la ou le shorebreak tape vraiment, une horde de bodyboarders intrépides, qui ont dû naître avec un body entre les mains.Ola amigos!

    C’est vrai que ça paraît tout mimi en photo. Mais la réalité est bien différente, avec de temps en temps une série surprise vachement plus grosse et plus puissante que les autres (qui déchirent déjà tout sur leur passage) qui vient semer le doûte alors que vous commenciez à vouloir vous joindre à la partie.

    Non, définitivement, je suis très bien au sec !Ola amigos!Ola amigos!

    Ola amigos!Nazaré c’est vraiment tout un univers, où l’océan règne en maître incontesté : le sable qui tremble quand une lèvre vient s’écraser directement dessus, la pente extrême de la plage, les vagues aussi tonitruantes que le grondement du tonnerre, les bancs de sable gigantesques, la haute falaise, les masses d’eau monstrueuses en déplacement... L’endroit dégage vraiment une atmosphère étrange de puissance.

     

     

    Et demain, ils annoncent une baisse de la houle, yes !

     

    9/10/12 : impossible de dormir après 6h30, il fait encore nuit mais je veux voir les vagues !

    Et finalement quand le jour se lève c’est encore méchant... Quelques surfeurs se jettent à l’eau (vu leur Ola amigos!niveau, probablement des pros échappés de l’étape des championnats du monde qui commence demain à 80km d’ici). Après sa première vague, l’un d’eux revient sur la plage et s’écrie « yeeeah, freaking waves ! ». Beau spectacle ! Et moi j’hésite encore, surtout à cause de ces séries fantômes venues de nulle part pour détruire quiconque se trouverait sur leur passage...

    Ola amigos!

     

     

     

     

     

     

     

    Ola amigos!

    Ola amigos!

     

     

     

     

    Alors je rédige le début du trip sur mon ordi, garé devant le spot, et paré à dégainer la planche, alors que la pluie débarque (mais il fait encore au moins 25° !).

     

    Alors surf ou pas surf aujourd hui? La reponse dans le prochain post!

     

    A+!

     


  • Commentaires

    1
    TomySurfMarav'
    Dimanche 14 Octobre 2012 à 02:40

    Hey Vincent ! ça commence bien ton trip ! Tes photos de Nazaré sont toujours aussi flippantes : je ferai pas le malin à ta place !

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