La fin d'un été maigre en vagues approche, et la rentrée avec. Vues les prévisions à la fois caniculaires et hawaïennes promises par le Dieu internet sur les plages du Sud-Ouest, je décide d'y faire un petit saut, histoire de terminer les vacances comme il se doit.

 

 

Le pari est risqué : malgré la pleine saison qui se termine, je ne serai probablement pas le seul à avoir l'idée de partir à l'assaut de la première vraie houle de l'été sur les plages ensoleillées, et les peaks risquent fort d'être aussi encombrés et stressants que les routes. Mais qui ne tente rien n'a rien et je ne choisis pas moins pour première destination que la Mecque francaise du surf, le haut lieu des tubes et repère de tous les champions de l'hexagone, Hossegor.

 

 

Ma première session confirme mes craintes ; on peut surfer tranquille de jolies vagues jusqu'à 9h, avant que ne débarque la délirante foule post-estivale. Quoiqu'en fouillant bien, un peu à l'écart des épicentres surfistiques, il est encore possible de trouver des vagues exploitables si on aime les partager...

 

Les bancs de sable sont sympas mais pas parfaits, faute d'avoir été sculptés par suffisamment de houle pendant les mois précédents ; pas mal de vagues décalent ou ferment, et il faut choisir les bonnes que les autres surfeurs auront ratées.

 

 

Les choses se compliquent quand débarquent des conditions sérieuses, le lendemain de mon arrivée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le spectacle est au rendez-vous, et j'étudie longuement les spots d'Hossegor avant de me décider à tenter ma chance... ou pas.

 

 

 

Juste magnifique ! Des vagues de magazines, avec du soleil, de la période, et de gros tubes. Des séries plus ou moins grosses passent selon les moments

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bon, j'avoue que ce jour-là, des séries comme celles-ci ne m'ont pas donné envie de risquer d'être au mauvais endroit au mauvais moment, et j'ai finalement préféré rester au sec à prendre des photos avant de tenter ma chance plus au sud, dans des vagues plus raisonnables.

 

...

 

Et je ne fus pas le seul ! Après 20mn de tentative, j'abdique devant la surpopulation qui ne laisse aucune chance à qui que ce soit.

 

Le jour suivant, rebelote ; encore des tubes parfaits et du soleil ! C'est un peu plus petit et j'étudie encore pas mal ces vagues dont certaines ne donnent quand même pas envie d'être dessous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais le temps de me décider, c'est trop tard, et des hordes de glisseurs en tous genres prennent d'assaut la

moindre onde qui passe.

 

Cette fois c'en est trop ! Et si c'était ca, l'Enfer ? Un paradis dont on peut accéder jusqu'au seuil et voir ce qui s'y passe, sans jamais pouvoir y entrer.

 

 

Oui, l'extrême Sud-Ouest est mort, victime de son succès.

 

 

 

Du coup, je commence une phase d'errance vers le nord, à la recherche de mon bonheur. Trop de courant par-ci, trop de monde par-là...

 

 

Et je finis par trouver un bon compromis, en Gironde. Evidemment, je ne dirai pas lequel ! Un parking sympa bercé par la douce odeur des pins dans la fraîcheur de la forêt, squatté par quelques voyageurs mais pas trop, et surtout un superbe peak sans courant ni surpopulation qui maximise la petite houle qui reste.

 

Enfin 3 jours de surf-hamac-soleil comme je l'espérais ! La plage regorge quand même de pas mal de sauveteurs CRS et autres gens sans lesquels ce serait encore mieux, et je n'échappe pas aux ''hey, c'est Brice de Nice'' et compagnie :-) ... Mais c'est quand même vachement cool ! Plein de courbatures et de siestes, voilà qui est bon signe.

 

Lors de ma super dernière session du trip, je rencontre Olivier qui prend de superbes photos des super vagues dans la super lumière, toujours sur ce même peak... Magique ! Merci pour ces belles images !

Son site : https://www.facebook.com/OrfPhotographer?fref=photo

 

 

 

       

   

     

 

 

Maintenant c'est reparti à fond pour un hiver de folie à Siouville

 

 

 

Ate breve !