• Lombok la magnifique : sauvagerie et douce mafia...

    Merci pour vous messages !

     

    Lombok : into the wild...

    Notre bateau nous debarque dans un magnifique petit port. Ou devrais je plutot dire plage ; il n y a rien ici, a part 2 petits restaus en bambou et une horde de chauffeurs de taxis qui attendent leurs rares proies piegees commes des rats dans ce trou perdu. Malgre toutes nos tentatives de negociations et apres un bon nasi goreng (riz frit), on passe a la casserole et embarque dans un taxi pilote par un gars finalement tres sympa. On est tout au nord de l ile et les spots sont tout au sud... Ayant l habitude de voyager sur Java, j imagine qu on en a pour 8h de routes suicidaires a travers les montagnes. Que nenni ! 2 heures nous suffisent pour traverser l ile entiere sur la meilleure route que j ai vue en Indonesie : tres peu de trafic, pas de nids de poules, et une conduite relativement prudente ; quel contraste avec Java ! En plus, on a l agreable surprise de  decouvrir une myriade de paysages absolument grandioses, melant eau du turquoise le plus pur et forets montagneuses du vert le plus eclatant... Notre premiere impression est on ne peut plus positive et on se dit qu on aurait du venir bien avant ! Tout ceci me rappelle le Sri Lanka que j appelais "la perle de l ocean indien".

     

    Lombok : into the wild...

     On debarque a Kuta Lombok, la ville surf de l ile. Plein d hotels, de restaus, et meme des surf shops ! Mais rien a voir avec Bali ; bien moins peuplee et l ambiance est plus relax. A peine sortis du taxi, Tom, un gamin du coin, nous saute dessus ; il est super sympa et parle plein de langues. On comprendra plus tard qu il fait partie de la mafia des vendeurs de bracelets ; des dizaines d enfants que les parents deposent a la plage le matin pour faire du business avec les touristes au lieu d aller a l ecole. A meme pas 10 ans, ils sont vraiment malins et maitrisent a la perfection toutes les ficelles de la seduction et de la vente forcee. Helas, un seul moyen de s en defaire ; les ignorer, au risque d etre desagreables.

    C est cette fois au tour de Jeremie de faire son burn out du surf, et si les spots sont parfois un peu capricieux, on trouve quand meme quelques superbes vagues a portee de scooter, toujours dans des paysages d une incroyable beaute.

     Je n ai que quelques photos de Seger reef, le spot le plus proche de Kuta. Comme partout, le parking se paye 5000 roupies (40cts), et les vendeuses d ananas et noix de coco vous harcelent des votre arrivee. Neanmoins, la vague vaut le deplacement quand elle n est pas surpeuplee. Elle envoie quelques bowls a la Nazare et par moments, c est tube sur tube.

    Lombok : into the wild...

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    Lombok : into the wild...Lombok : into the wild...

    Lombok : into the wild...

    La couleur et la transparence de l eau valent a elles seules une petite trempette; parfois au take-off, on ne voit meme pas le bas de la vague, mais directement le corail qui tapisse le fond...

    Lombok : into the wild...

    Lombok : into the wild...

    On surfe quelques autres spots du coin. Air Goling est magnifique, mais on apprendra que la plage est en aval d une mine d or et que l eau est pleine de mercure. Mawi est splendide egalement, mais difficile d acces et la vague est tres dangereuse a maree basse. On s y retrouvera bloques par la pluie un apres midi ; le chemin est deja super technique par temps sec, mais la... Heureusement que Jack, le local du coin est un pro du scooter et un gamin vraiment super sympa... Sinon on serait peut etre encore embourbes dans des mares de bouillasse !

    En rentrant de Mawi, on croise un gamin a moto qui fait le coup de la panne pour nous demander un peu d argent. Flairant l arnaque, on refuse poliment et en indonesien. Il commence alors a devenir assez agressif et vraisemblablement a nous insulter dans son dialecte local ; bienvenue a Lombok! De meme, Jack nous explique qu il raccompagne toujours les touristes sur le sentier s ils repartent de nuit, car il ne ferait pas bon trainer seul trop tard dans le coin, meme s il n y a rien d autre que de la verdure sur des kilometres...

    Lombok : into the wild...

     

     

     

    Un soir, je me paye un boat trip a Gerupuk, le haut lieu du surf sur Lombok ; y en a pour tous les gouts. On embarque sur un petit bateau de peche reconverti en surf boat. On checke d abord Inside Gerupuk, la vague la plus tranquille ; il y a 50 cm et "seulement" 40 surfeurs ; demi tour vers outside rights, vite !

     

    Lombok : into the wild...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lombok : into the wild...  

    Outside rights on fire ! Plus de 2m, super epais, et une section a tubes ultra-rapide qui casse dans moins d 1m d eau sur le reef. Wahooooo, sensations!! On n est que 2 ou 3 au peak alors que plein de debutants attendent prudemment leurs vagues juste apres la section creuse. Je fais un beau trou dans ma planche avec mon coccyx en ratant un take-off super outside ; jolie performance et tres douloureux ! Je prends probablement mes plus belles gamelles du trip ce soir-la.

     

    Lors du retour vers Kuta, il fait nuit et mon accolyte autrichien ne veut pas me laisser faire la route seul ; il y aurait effectivement frequemment des guet happens nocturnes sur les routes desertes. Gloups.

    En fait, on entend tellement d histoires d arnaques et de vols en tous genres qu on finit par se sentir mal a l aise. On nous propose de la marijuana et des filles a plusieurs reprises, ce qui ne sent pas forcement tres bon : le grand jeu en Indonesie, c est de vendre de l herbe a des touristes avant de les denoncer a la police qui prolonge leurs vacances de quelques annees, mais pas a la plage. En ce qui concerne les filles, elles sont a la fois  musulmanes, sexy et completement saoules ; cocktail des plus louches qui invite a la chastete...

    On finit meme par decider de rentrer sur Bali apres seulement 4 jours passes sur Lombok... En fait, l ile me rappelle en tous points le Sri Lanka ; d abord jolie et accueillante, elle devient tres malsaine quand on y regarde d un peu plus pres.

    On est quand meme bien contents d etre venus et d avoir vu, d autant plus que pour couronner le tout, le "600 millions dollars project" planifie par des promoteurs de Dubai, va bientot terminer de pourrir l endroit en batissant d immenses complexes touristiques autour des spots... Bali bis en perspective. Au moins, dans 20 ans on pourra dire "ouais, on est venus quand l endroit etait encore sauvage, hehehe"

    A partir de la, je n ai plus qu une idee en tete ; retrouver mon petit paradis de Batu Karas, sain et authentique : best place ever !

     

    Je vous laisse, je dois surfer mes dernieres vagues batukarassiennes justement ! Mais d autres aventures balino-javanaises a venir d ici quelques jours...

    Bisous!

     


  • Commentaires

    1
    anonyma ano anal
    Mercredi 12 Juin 2013 à 21:04

    safa lufu vinfincenfen!!!!!! bofonn afanifi vefersaifaire!!!! afamufusefe toifa bienfien... ifil pafaraifait quefe tafa troufouvéfé ufune meufeuf!!!! trofo fo coofoul!!


    j esfespefere tefe voifoir bien vifite monfon loufouloufou!!


    bifisoufou

    2
    Mega destroy tim
    Mercredi 12 Juin 2013 à 23:21

    Joyeux putain d'anniversaire gros! Reviens nous serein et puissant! je lis ton blog avec plaisir tsé, je voyage un peu avec oit, j'aimerai tellement voyager à l'aventure comme ça. ahh.. Bisous mec! 

    Tim

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