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    Et bien oui, j’ai fini par me jeter à l’eau... Le coeur qui s’emballe à chaque série qui lève à l’horizon. Mais ça passe bien ! Néanmoins je paye le prix de la solitude car après ma première vague, je préfère rentrer, me sentant un peu seul dans ces éléments impressionnants. Mais demain, ça devrait baisser encore, alors espoir...

    10/10/12

     

    Nazare suite...Et oui ça a bien diminué. Enfin des vagues à ma hauteur ! Ca envoie toujours du lourd ; c‘est épais et quand à marée haute les vagues viennent finir à sec sur le sable, c’est pas le moment de tenter un aérial ! Toute cette vitesse... Ah ça c’est sûr, ça change de Siouville ! Et presque toujours du soleil... Et presque toujours tout seul dans cette perfection... Quelques belles casquettes que j’ai le plaisir de revivre apres la session à travers l’objectif de la gocam !

    Allez je vous emmene surfer un peu!

     

     

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    Nazare suite...Nazare suite...Nazare suite...Nazare suite...

     

     

    11/10/12

     

    Et encore du « petit » surf parfait (y’a encore des séries à 1m50). Youpi !Nazare suite...

    Nazare suite...Nazare suite...

    En sortant de ma session du matin, je vois une voiture garée collée à la mienne sur un parking désert... Aye, ça sent le roussi ! Et voilà c’est fait, des cambrioleurs ont bousillé la serrure du Kangoo, probablement en essayant de l’ouvrir à coups de tournevis. Ce qui me réconforte c’est les châtaignes qu’ils ont dû se prendre avec mon système électrique anti-voleurs... (héhéhé, merci Papa !).

    Et 2km plus loin, en allant vers Nazaré pour porter plainte, bing, un pneu qui crève... Loi des séries ou vengeance de cambrioleurs électrocutés? En tout cas, c’est parti pour une bonne après-midi chez les flics avec l’assureur au bout du fil toutes les 15 minutes.

    Et pendant ce temps, les vagues déferlent... Aaargl ! Pour une fois que Nazaré daignait être assez petit pour me laisser surfer.

     

    Mais j’ai encore le temps de profiter et de me remettre à l’eau avant la nuit. Toujours dans d’excellentes vagues, couleur or et emeraude.

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    12/10/12 Nazaré. Entrez dans la légende...

     

    Nazare suite...

     

     

    Ya des vues pires que celles la pour se reveiller en douceur (avant que le giga grain n arrive).

     

     

     

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    Shorebreak du matin (oui oui c est beaucoup plus gros qu il n y parait!)

     

     

     

     

     

     

    Comme l’année dernière, l’hawaiien Garrett Mc Namara a élu domicile ici pour Octobre et Novembre. Nous partageons en quelque sorte le même but à Nazaré : on traque les grosses vagues. Bon, sauf que lui, il ne fait pas que les regarder ! Pendant 2 mois, il est là, tout confort aux frais des sponsors, et son boulot (car il faut bien bosser un peu) est d’aller surfer dès que c’est au moins 3 fois trop gros pour moi, afin de se divertir lui-même, et que ses amis puissent le prendre en photo...

     

    Nazare suite...Son « spectacle » est appelé le North canyon show, et les rues de Nazaré sont bourrées de pubs à ce sujet. C’est dans ce même cadre et sur cette même plage que Garrett a surfé la « plus grosse vague de l’histoire du surf » il y a 1 an. 27 mètres selon certaines évaluations...

    Alors que je checke le surf depuis le parking du Farol (le fort au bout de la falaise) au lever du jour, ben voilà le maître du lieu en personne, Garett, venu lui aussi dire bonjour à praia do Norte. L’air de rien je vais lui demander s’il connaît la météo, puis on échange à propos de ses sessions de l’année dernière. Il est très intéressé par ma vidéo de son crash de jet-ski taré que j’avais alors immortalisé : si elle lui plaît, il l’intègrera à son film en cours de réalisation sur le surf extrême à Nazaré.

    Je ne résiste pas à faire ma groupie et lui demande une petite photo avant qu’il parte :

     

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    A gauche, Jésus de Nazaré. A droite, Dieu.

     

     

     

     

     

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    Bah après tout ça, y’a plus qu’à surfer encore de super vagues !

     

     

    Mais je sors rapidement de l’eau, inquiété par une longue corde qui traîne dans les vagues. Après moult hésitations, je vais en attraper l’extrêmité à la nage dans le shorebreak, la ramène au bord, puis tire obstinément. Après au moins 150 mètres ramenés sur le sable et 15 minutes de lutte acharnée contre le ressac qui tend à tout ravaler, ça Nazare suite...devient très lourd ! Et ça finit comme je le craignais par un bout de filet lesté par un gros agglo... J’ignore comment c’est arrivé là, mais c’est le truc dangereux par excellence, surtout dans des vagues deja pas faciles a la base. Je remonte ça bien au sec et surprise, y’a du poisson pris dedans! Et comme tout travail mérite salaire, je me sers. Le temps d’aller chercher un couteau dans la voiture, et un pêcheur est déjà sur le coup. Je garde 2 dorades (enfin ça y ressemble) et il prend le reste.Nazare suite...

    Pendant ce temps, 2 kitesurfeurs pros s’éclatent bien dans les vagues, et l’un d’eux nous fait une petite frayeur, quand le vent et le courant le tractent dangereusement vers les rochers alors que son aile est à l’eau et ne veut pas redécoller.

    Moi je pars manger mon poisson dans la forêt !

    Puis re-surf le soir. Là ça devient un peu plus sérieux et je ne tente pas tous les tubes qui passent à ma portée. Le poids, le creux et l’épaisseur de la vague la rendent vraiment impressionnante, même s’il n’y a qu’1m50.

    Sur le parking, je recroise mon nouveau pote Garrett qui me présente sa femme Nicole et m’annonce que demain, ça rentre « un peu » et qu’il ira peut-être à l’eau. Au passage, je lui propose une jam session musicale au cas où, mais il ne joue hélas pas d’instrument. J’aurai tenté ! Par contre son pote portugais Jesus joue de la guitare, alors à quand une soirée chez Garrett ?

    13/10/12 Nazaré. The show is on - People, power and megasurfdestroy!

     

    Nazare suite...Ah bah oui, ça a grossi cette nuit. En fait, du parking du farol ce n’est pas visuellement flagrant et ma première réaction est : « tiens, y’a peut-être moyen de s’y mettre ? ». Mais je m’aperçois rapidement que le son des vagues a beaucoup changé depuis hier. Le voilà le fameux tonnerre, qui signe le poids des tubes : des milliers de tonnes d’eau qui s’écrasent et explosent dans le plus terrifiant des chaos.

     

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    Windguru avait bien prévu une augmantation de taille et surtout de période. Ils annoncaient environ 3m - 13secondes. Les photos qui suivent montrent comment Nazaré sait potentialiser la moindre houle...

     

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    Même un baigneur totalement inconscient qui ignore probablement à quoi il se frotte...

     

     

     

     

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    Garrett et ses amis se sustentent pour vous mesdames et messieurs ! Depuis la plage et la falaise, j’en crois pas mes yeux, comme à chaque fois que je passe dans le coin.

     

     

     

     

    Un gars se met à l’eau à la rame ! Il chope un énorme tube/gamelle, puis quand Garrett revient le chercher et rate un canard-de-la-dernière-chance avec son gros jet-ski, bam, c’est l’incident, et le surfeur sort, un aileron de sa planche arraché dans la collision avec l’engin, qui lui, reprend finalement le large.

    Le surfeur à la planche abimée vient causer avec moi, son seul spectateur de la plage. Il veut le film que je viens de prendre de son tube de fou « pour mettre sur son facebook ». Au passage il voit le filet d’hier et me confirme que c’est super dangereux. On le remonte beaucoup plus haut. C’est plus facile à plusieurs !

     

    Le gars se présente et je comprends tout ! C’est Eric Rebière, encore un surfeur mondialement connu. Décidément, cet endroit attire un paquet de cinglés.

    Maintenant, un petit concentre de pure folie!

    Nazare suite...Nazare suite...Nazare suite...Nazare suite...Nazare suite...Nazare suite...Nazare suite...Nazare suite...

    Alors alors? Totalement dingo.

     

     

     

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    Quand il n’y a plus personne à l’eau, je fais un tour à Nazaré-ville où il y a un spot de repli, beaucoup plus petit mais toujours trop gros...

     

     

     

     

     

     

    Nazare suite...

     

     

    C’est une ville assez touristique mais agréable, Nazaré, avec son front de mer, son shorebreak et sa grande falaise. Il y a un petit train qui vous aide à grimper au sommet si vous êtes trop fatigue pour gravir le sentier (qui laisse des traces dans les cuisses).

     

     

     

    Nazare suite...Puis retour à praia do Norte où l’action ne tarde pas à reprendre. Après une vague surfée, le jet cale juste au bon endroit pour se faire défoncer par la série qui arrive. Boum ! Eh ben, faut croire que je leur porte la poisse et qu’ils ont des incidents de scooter à chaque fois que je suis là pour les regarder ! Mais 10 minutes plus tard, un jet de remplacement prend le relais. Ouf !

    Bon bah c’est encore délirant.

    Et comble du délire, 3 pros venus des championnats du monde (en ce moment à Peniche, à 80km) rejoignent l’équipe déjà à l’eau. Ils sont à la rame et parmi eux... Le légendaire Kelly Slater (11 fois champion du monde seulement...Respect)! Mais alors que ses 2 accolytes se jettent dans les vagues comme des gamins tout excités, Kelly semble hésiter. Ahhhh la lopette, hi hi hi ! (enfin je trouve ça bizarre quand même).

    Pendant que monsieur fait sa poule mouillée tout seul au bord, je vais lui causer un peu et lui propose une jam session guitare batterie, pour changer, mais il me répond qu’il n’a pas sa guitare sur la plage. Bon, bon, encore une fois, j’aurai essayé! Faut avouer que ça aurait été marrant...

    Notre champion fait un rapide aller-retour à l’eau et prend une vague avant de se faire atomiser dans le shorebreak puis de ressortir.

     

     

    Le jet-ski tracte maintenant les pros chacun leur tour. Kelly se décide enfin à y retourner et chope une seule vague, mais pas n’importe laquelle. Ce salaud aura été à l’eau environ 5 minutes et aura surfé LA vague du jour, juste avant la nuit... En fait, il n’était peut-être pas si terrifiéque ça quand il attendait tout seul au bord ; il étudiait simplement le spot plutôt que de s’y jeter comme un gamin naïf. Du pur king Kelly. Magique !

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    Mr Kelly Slater en action, SVP

     

     

     

     

     

     

     

    Bref, entre Garrett, Eric Rebière et Kelly, les surf people m’ont gâté aujourd’hui. Et je ne parle même pas du spectacle océanique qui fut à se pisser dessus !

     

    Vivement demain tiens ! Et il paraît qu’ils annoncent plus de 6 mètres jeudi (contre 2m50 aujourd’hui...). Encore du power, du people et de la destruction en perspective !

     

    14/10/12 Relax...

    Bah! La houle est repartie comme elle est venue meme si c est encore tres gros! Je croise Garrett et Eric Rebiere au check du matin, mais tout le monde semble demotive. En plus quelques grains passent et le vent n est pas tres propice.

    Nazare suite...

    Je saute sur l occasion pour prendre le temps de vous envoyer un peu de reve par le biais de ce post.

     

    A bientot pour des aventures toujours plus... Portugaises!

     


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  • 06/10/12. Encore une fois j’ai eu de la chance avec ce ferry : presque pas de houle et une traversée on ne peut plus tranquille.

    15h. Un léger crachin m’accueille ; on pourrait se croire en Normandie, à ceci près qu’il n’y a pas un poil de vent et qu’il fait plus que bon. Alors que la chasse aux vagues commence!

     
     

    Ola amigos!Voici Verdicio, à une demi heure de la sortie du ferry : cadre idéal, mais c’est tout petit et j’en veux plus!! Alors c’est reparti, le stormrider book et le feeling comme seuls guides.

     

    C’est sympa les Asturies : belles montagnes et côtes découpées, même si celles-ci sont parsemées d’ignobles complexes industriels réputés pour pourrir la qualité de l’eau de nombreux spots.

     

     

     

    Je trouve mon bonheur à playa de Perraronda près de Tapia, à la frontière Asturies-Galice : c’est encore Ola amigos!petit, mais parfait et le cadre est encore très beau.

    50cm très marrants dans lesquels je m’éclate bien, tout seul à la tombée de la nuit. Une bonne session de décrassage pour récupérer du voyage !

    J’ai encore la bougeotte et reprends la route pour A Coruna, au coeur de la Galice. J’ai entendu tellement de bien de la région que je ne peux pas la zapper. Mon pifomètre m’amène à playa de Caion où je passe la nuit.

     

     

     

    07/10/12. Je découvre l’endroit au lever du jour ; encore très sympa ! Pas mal de locaux d’A Coruna Ola amigos!débarquent rapidement, mais l’ambiance est super relax ; tout le monde sourit, dit bonjour et n’hésite pas à venir causer. Encore du petit surf dans un bel endroit ! L’eau est plus fraîche que dans les Asturies, même s’il fait trop chaud en 5/3. Par contre, à ceux qui soutiennent que la Galice est aussi fraîche que la bretagne, je n’en suis pas sûr, bien que les locaux affirment « il fait très froid l’hiver, avec de l’eau qui descend à 15 »... Ils relativisent vite quand je leur dis qu’elle tourne autour de 8 chez nous en Février !

    Après avoir bien profité du lieu et de ses vagues, je reprends le volant. J’hésite entre continuer à découvrir la Galice ou tracer vers le Portugal. Mais rien à faire : le pays du porto et du fado m’attire comme un aimant, mais pas pour ces deux specialites ! En plus, vues les conditions et mes envies de vagues qui envoient un peu, j’ai tout intérêt à descendre vers le sud.

    Ola amigos!

    Le fleuve Minho, belle frontiere naturelle entre l Espagne ( a gauche) et le Portugal (a droite).

    Afife

    Ola amigos!Et hop ! 3h30 plus tard, me voilà à Afife, un des spots les plus au nord du Portugal. Et je ne m’étais pas trompé : ça envoie ! On passe même d’un extrême à l’autre, car les 50cm mous galiciens n’ont rien en commun avec les presque 2m épais et creux qui m’attendent ici !

    Première session portugaise et premier shoot d’adrénaline ! Heureusement, c’est facile à surfer et on a le temps d’anticiper, mais c’est power. Un local me dit « dommage, c’est tout mou à cause de la marée haute ». Ben heureusement que je n’y suis pas allé à pleine basse tiens !

    Et bien sur, pas de vent et on n est que 3 a l eau...

    Au passage, je teste involontairement sur moi même la protection électrique de la voiture que mon père a mise au point. Moins agréable que les vagues, mais là aussi, l’effet est garanti !Ola amigos!

    A la nuit, je repars encore vers de nouveaux horizons. Je passe un paquet de « portagem electronica » (péages électroniques) en me demandant bien comment ça peut fonctionner. Réponse sur une aire de repos où on m’explique que ce système remplace simplement les gares à l’ancienne et que pour emprunter les sections d’autoroutes concernées, il faut obligatoirement s’inscrire au préalable... Oups ! Bah j’espère que ça ne va pas me coûter 100¬ d amende à chaque péage resquillé, sinon...

     

     

     

     

    Buarcos

     

    Ola amigos!Bref, j arrive quand même vers 23h30 à destination. J en ai beaucoup rêvé et la houle y rentre : mesdames et messieurs, voici l incroyable Buarcos, le Jeffrey s Bay portugais !

     

     

    08/10/12. Je me réveille tout excité à l’idée de resurfer cette superbe vague sans foule. Mais comme la photo ne le suggère pas, ça a tendance à fermer sec, pour cause de houle trop SW. En plus, comme d’habitude, personne à l’eau et c’est un vrai casse tête que d’essayer d’évaluer la taille qu’il peut y avoir. En tout cas, y’a quelques tubes vraiment épais qui passent...Ola amigos!

    Bon bah un peu décevant. Déception si inattendue d’ailleurs, que je mets quelques heures à perdre complètement espoir de surfer ma vague de rêve aujourd’hui. Puis je reprends la route. Ayant en fait perdu presque tout espoir de surfer tout court aujourd’hui, je fonce vers l’ultra-world-class-méga-surf-destroy-crazy-spot. Je pense que vous aurez compris de qui il s’agit. Là-bas au moins, s’il n’y a pas moyen de surfer, alors il y a moyen d’en prendre plein les yeux.

     

     

     

     

     

    Ola amigos!

    Sur la route, quelques bons beach breaks, comme ici à Sao Pedro de Moel, qui ferme helas encore pas mal.

     

     

     

     

     

     

    Nazaré

    Et j’ai maintenant l’immense honneur de vous (re)présenter la vénérable Nazaré. Le spot de toutes les folies, de tous les dangers, de tous les extrêmes, de tous les spectacles ! Celui où l’on se sent minuscule et où tout vous rappelle l’incommensurable puissance de l’océan.Ola amigos!

    Vu du parking, c’est accueillant. Ca donne envie d’enfiler la combi sans réfléchir ; erreur que j’aurais peut-être faite si je n’avais pas déjà l’expérience du spot. D’ailleurs un surfeur se met à l’eau, mais il ne passera jamais la barre (heureusement pour lui à mon avis !). Un espagnol me raconte sa session du jour : « ça paraît tout petit d’ici, mais ce matin je n’ai pris qu’une vague, et mangé toute une série sur la tête : des tubes 2 fois plus gros que mon camping-car ! ».

    Ola amigos!

    Des motivés ? Pour ma part ce sera plutôt dé-motivé... J’opte donc pour une session photos !

    Tout à gauche, la ou le shorebreak tape vraiment, une horde de bodyboarders intrépides, qui ont dû naître avec un body entre les mains.Ola amigos!

    C’est vrai que ça paraît tout mimi en photo. Mais la réalité est bien différente, avec de temps en temps une série surprise vachement plus grosse et plus puissante que les autres (qui déchirent déjà tout sur leur passage) qui vient semer le doûte alors que vous commenciez à vouloir vous joindre à la partie.

    Non, définitivement, je suis très bien au sec !Ola amigos!Ola amigos!

    Ola amigos!Nazaré c’est vraiment tout un univers, où l’océan règne en maître incontesté : le sable qui tremble quand une lèvre vient s’écraser directement dessus, la pente extrême de la plage, les vagues aussi tonitruantes que le grondement du tonnerre, les bancs de sable gigantesques, la haute falaise, les masses d’eau monstrueuses en déplacement... L’endroit dégage vraiment une atmosphère étrange de puissance.

     

     

    Et demain, ils annoncent une baisse de la houle, yes !

     

    9/10/12 : impossible de dormir après 6h30, il fait encore nuit mais je veux voir les vagues !

    Et finalement quand le jour se lève c’est encore méchant... Quelques surfeurs se jettent à l’eau (vu leur Ola amigos!niveau, probablement des pros échappés de l’étape des championnats du monde qui commence demain à 80km d’ici). Après sa première vague, l’un d’eux revient sur la plage et s’écrie « yeeeah, freaking waves ! ». Beau spectacle ! Et moi j’hésite encore, surtout à cause de ces séries fantômes venues de nulle part pour détruire quiconque se trouverait sur leur passage...

    Ola amigos!

     

     

     

     

     

     

     

    Ola amigos!

    Ola amigos!

     

     

     

     

    Alors je rédige le début du trip sur mon ordi, garé devant le spot, et paré à dégainer la planche, alors que la pluie débarque (mais il fait encore au moins 25° !).

     

    Alors surf ou pas surf aujourd hui? La reponse dans le prochain post!

     

    A+!

     


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  • Hello!

    en parallèle du blog megasurfdestroy.blogspot.com consacré aux "vrais" voyages, voici un site où vous pourrez suivre mes petites escapades quasi locales.

    Je vous invite pour commencer à me suivre au Portugal, pays tout proche mais dépaysant, tant par ses gens et ses paysages que par sa furie océanique... On s'y sent souvent tout minuscule devant ces volcans aquatiques qui ne donnent surtout pas envie de s'y frotter! Et à côté de ca, il y a aussi du surf humain qui peut être fou fou fou. 

    Bref, pas mal d'écume en perspective!

    Bon surf et bon voyage

     

     

    PS ; petit extrait des épisodes portugais précédents :

     

     Le légendaire Supertubos

    Supertubos

     

    Et l'incroyable, la magnifique, la terrifiante Nazaré... Ou le plus gros shorebreak du monde selon certains

    Nazaré, le plus gros shorebreak du monde!

     

     


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